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<p class="">Il se révèlera indispensable à votre quotidien gervaisien. <i>L’animal en ville </i>est un guide qui se veut résolument pratique. Il contient aussi bien des trucs et astuces pour accompagner les propriétaires d’animaux domestiques (que faire si mon animal est perdu, si mon chien mord quelqu’un…) que des textes de loi, des conseils pour l’adoption… Le guide reprend également les grands engagements de la Ville en direction des animaux. </p><h3 class="is-active">Une ville engagée pour le bien-être animal</h3><p class="">En 2020, le Maire dans le cadre de sa candidature aux municipales, signait <a href="https://www.l214.com/communications/20200628-municipales-2020-des-elus-pour-les-animaux/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la Charte L214 </a><b>Une ville pour les animaux</b>. Cette charte challenge les communes sur un ensemble de mesures favorables à l’amélioration de la condition animale. Cela va de la création d’une délégation relative à la condition animale avec une stratégie propre, à des notifications lors des marchés publics d’une volonté de ne plus servir des produits issus d’élevage sans accès au plein air, ou à l’absence de foie gras lors des réceptions officielles. C’est ainsi que, suivant ces directives, la Ville propose quotidiennement <b>dans les cantines scolaires des options de menu sans viande</b>. Six repas par mois sont même intégralement végétarien. Deux ans plus tard, c’est en faveur du <b>Plaidoyer d’Est Ensemble pour l’animal </b>que la Municipalité s’engageait. Ce plaidoyer vise à intégrer, dans un projet conjuguant enjeux sociaux, environnementaux et sanitaires, une réflexion sur la condition animale (animaux de compagnie ou domestique, biodiversité animale et végétales ou espèces dites nuisibles, spécifiques au territoire urbain). Il fixe de nombreux objectifs auxquels la Ville du Pré a à cœur d’adhérer : sensibilisation au lien être humain/animal, connaissance des droits et devoirs, promotion d’actions pédagogiques ciblées vers tous les publics. Chaque signataire s’engage à faire de son territoire un espace pour toutes les espèces animales : favoriser la biodiversité en l’incluant dans ses projets, partager l’espace public avec les animaux de compagnie, les animaux des rues et la faune sauvage et favorisant une gestion respectueuse et efficace des populations animales les plus invasives.</p><h3 class="is-active">S’appuyer sur un réseau de partenaires</h3><p class="">Afin de réussir dans ses objectifs, la Ville sait s’entourer de partenaires efficaces. En 2022, <b>la journée des chats et du bien-être animal </b>a été organisée en partenariat avec l’association Les Chachoux et de nombreuses autres organisations spécialisées en bien-être animal. Des stands proposaient des ateliers éducatifs sur les besoins des chats et les droits des animaux et des conférences et des tables rondes avec des comportementalistes ont animé la journée. La Ville, en partenariat avec Seqens, le bailleur social de la résidence Jean Jaurès, a également <b>mis à disposition de l’association un local</b>. Elle y accueille les chats errants en attente de vaccin et de stérilisation, avant un placement en famille ou un relâchement dans la nature si l’animal n’est pas socialisable, devenant de fait un chat libre sous la protection des Chachoux. La Ville subventionne également Chat C’est Chouette, association dont le projet principal est <b>d’organiser la vie des chats errants </b>: stérilisation, création d’abris, nourrissage… Depuis 2015, en effet, les chats errants doivent être stérilisés et identifiés puis relâchés sur les lieux où ils ont été capturés, à la demande du Maire. La stérilisation est la seule solution efficace pour stabiliser le nombre d’individus (qui continuent à chasser la population de rongeurs et de pigeons) tout en enrayant le problème des odeurs d’urine, les miaulements et les bagarres en période de chaleur. La deuxième édition du Budget Participatif a également <b>engagé la construction de trois enclos pour accueillir les chats libres</b>. Ils pourront y manger, y faire leurs besoins ou se reposer, minimisant les risques sanitaires sur la voie publique. En subventionnant ces associations, et en les accompagnant dans leurs démarches, la Ville contribue à la gestion de sa population féline. <b>Elle s’appuie également sur 30 millions d’amis et L214.</b> Outre la Charte L214 Une ville pour les animaux, les deux associations ont également été des partenaires de premier ordre lors de la conception et la distribution de <b>kits de sensibilisation</b>, distribués aux scolaires en septembre 2021 et l’animation de rencontres et ateliers tout au long de l’année scolaire autour du bien-être animal, que l’on parle d’animaux domestiques, liminaires, c’est à-dire vivant en liberté dans l’espace urbain (pigeons, rongeurs, etc.) ou biodiversité.</p><h3 class="is-active">Protéger la diversité</h3><p class="">Dès 2015, bien avant l’interdiction des produits phytosanitaires dans les lieux fréquentés par le public, le Pré Saint-Gervais avait déjà décidé de ne plus en utiliser dans son cimetière et ses espaces verts, avant de l’étendre à l’ensemble de son territoire en 2019. Elle a également travaillé avec les bailleurs sociaux des grands ensembles pour les aider dans une transition de leurs pratiques et l’élimination des produits phytosanitaires. La Ville protège ainsi ses sols, son eau et son air d’une contamination amenant un risque sanitaire pour l’être humain, mais également les organismes jugés comme indésirables (plantes, champignons, insectes, acariens, bactéries) et pourtant nécessaires à la biodiversité. En parallèle, la Ville s’est portée volontaire pour l’<b>Observatoire Participatif des Vers de Terre</b>, coordonné par l’Université de Rennes, qui évalue la biodiversité animale à l’aide des vers de terre en milieu urbain. Ces derniers jouent un important rôle dans la dégradation et le recyclage des résidus organiques dans le sol ou à sa surface. Ils créent des réseaux de galeries qui assurent un transfert et un stockage du carbone dans les sols ou de l’eau. Cela favorise l’aération du sol et facilite le développement et la progression des racines des plantes. La présence du lombric est un marqueur de la qualité de la biodiversité d'un sol. C'est pour cela qu'une analyse lombricienne a donc été effectuée sur certaines parcelles en pleine terre gervaisiennes : nombre d’individus, diversités des espèces de ver, etc. Des préconisations pour améliorer la qualité des sols ont ainsi été faites et un prochain relevé devrait être bientôt programmé. L’Université de Rennes s’intéresse tout autant <b>à la mare gérée par le Pouce Vert</b> dans sa friche rue Danton qu’à nos vers de terre. Cette dernière se trouve être exemplaire pour la biodiversité aquatique qu’on y trouve en milieu urbain. Déjà existante dans la version précédente de la friche, la mare a fait l’objet d’un agrandissement en co-construction avec l’association, à la faveur des travaux de création du jardin public Aimé Césaire. La Ville a ainsi fourni et livré 4 m3 de sable pour réaliser le fond de forme de la mare. Désormais, elle sert de support pour <b>certains ateliers de sensibilisation à la préservation de la biodiversité </b>de l’animatrice du service municipal Transition écologique, qui intervient dans les classes de primaire. Elle mène également d'autres animations autour des oiseaux et des insectes, permettant ainsi l’installation de nichoirs et d’hôtels à insectes, pour offrir des abris à la biodiversité gervaisienne. </p><h3 class="is-active">Des aménagements pour le vivant</h3><p class="">La biodiversité en ville se trouve tout autour de nous. Oiseaux, insectes, vers de terre, taupes et rongeurs, tous·te·s ont leur rôle à jouer. Pour leur permettre de trouver leur place en ville, il est important de préserver des espaces pour les accueillir. Ces espaces sont appelés « trames » et catégorisés en couleurs. Les trames vertes désignent les arbres et la végétation. Les bleues sont liées à la circulation de l’eau. La couleur marron renvoie à la terre et toutes les espèces ayant besoin de sols naturels, comme les petits mammifères ou les vers. Enfin, les trames noires représentent des zones sans pollution lumineuse, nécessaires pour de nombreuses espèces comme les insectes ou les oiseaux (la lumière artificielle perturbant leur migration). Ces trames sont liées entre elles, créant alors de véritables corridors pour la biodiversité. La prise en compte des différentes trames est devenue automatique dans les nouvelles pratiques urbaines. La Ville accélère sa végétalisation pour renforcer ses trames vertes. Les cours d’écoles deviennent <b>des cours Oasis</b>, avec plus de végétaux, pour en faire des îlots de fraîcheur pour les enfants, des matériaux naturels et des sols perméables. Les espèces de végétaux plantées dans les espaces verts comme publics sont locales : adaptées au climat et ne nécessitant pas un arrosage excessif, elles sont source de nourriture pour les animaux. De plus, elles sont de différentes hauteurs, pour diversifier les milieux naturels. L’accent est également mis sur <b>les plantes mellifères</b>, pour fournir du miellat et du nectar aux abeilles et insectes pollinisateurs. À chaque gros aménagement urbain, la Ville exige l’accompagnement d’écologues spécialisé·e·s en biodiversité. Ce fut le cas lors des études préliminaires aux travaux du centre-ville, où un chapitre a été consacré à l’étude des espèces présentes et leurs besoins. Sur leurs recommandations, des arbustes ont donc été ajoutés aux arbres existants, pour procurer des cachettes aux animaux lors de leurs déplacements et installer des nichoirs à moineaux domestiques, des gîtes à chiroptère, des hôtels à insectes et abris à hérissons. Un processus de désimperméabilisation des sols a été pensé pour créer des trames marron et des trames bleues, avec une gestion des eaux pluviales dans les sols par la création de noues plantées et de jardins de pluie. Enfin, un travail approfondi est aussi effectué sur les trames noires. Alors que la Ville change durant les quatre années à venir l’intégralité de ses luminaires, une étude a été commandée <b>pour étudier l’éclairage au Pré Saint-Gervais</b>, avec photos nocturnes en drone et réflexion autour des ambiances lumineuses suivant les quartiers gervaisiens. Des préconisations ont été faites pour ne pas perturber la nidification, comme des mats plus bas pour éclairer davantage le sol que la cime des arbres, la détection automatique des piétons pour l’allumage des luminaires, ou la modulation de l’intensité d’éclairage suivant les horaires. Des choix judicieux pour ne pas avoir à choisir entre bien-être des animaux nocturnes et sécurité lors des déplacements humains.</p><h3 class="is-active">La Fourrière</h3><p>La divagation d’animaux pose des problèmes sanitaires et des risques pour la sécurité publique. Aussi, toute Ville doit avoir une convention avec une fourrière pour qu’elle intervienne sur son territoire.</p><p>Cette dernière a pour objectif de restituer l’animal à sa ou son propriétaire, dans les 8 jours ouvrés, ou de le confier à un refuge. Depuis septembre 2023, la Ville du Pré Saint-Gervais a ajouté un avenant à sa convention avec la fourrière : elle s’engage à ce qu’aucun animal, y compris non-identifié, retrouvé sur le territoire de la commune, ne soit euthanasié sans nécessité.</p><h3 class="is-active">Sacs à déjections</h3><div class="medium-insert-images medium-insert-images-left"><figure contenteditable="false" data-media-type="image" data-media-id="85216" draggable="false" class="">
    <img src="https://medias.publidata.io/production/images/images/000/085/216/original/carte-sac-a-dejections-canines-le-pre-saint-gervais.png?1707213156" alt="" draggable="false" class="">
</figure></div><p class="">Les excréments de nos compagnons à quatre pattes posent de véritables problèmes : dégradation visuelle du cadre de vie, odeurs désagréables, souillures de l’espace public, prolifération des microbes, risques de chute, coût du nettoyage par le personnel municipal...</p><p class="">Certain·e·s propriétaires ont encore du mal à ramasser derrière leur animal, ce qui est pourtant une obligation, tout manquement pouvant entrainer une contravention jusqu’à 750 € (articles R 634-2 et L 131-13,4° du code pénal). </p><p>Savez-vous que la Ville met à disposition des sacs à déjections canines ? Les distributeurs sont rechargés chaque semaine mais soyez citoyen·ne : ne le videz pas lors de votre passage !</p><h3 class="is-active">Numéros utiles</h3><ul><li class="">Clinique vétérinaire du Pré : 01 48 45 90 95 - 28 avenue Jean Jaurès</li><li>Service de protection animale : missionanimal@villedupre.fr</li><li>Fourrière de Chailly-en-Brie (Groupe Sacpa) : 01 64 75 49 74 - D934 - Lieu-dit Le Paré 77120 Chailly-en-Brie</li><li>SPA (la plus proche) : 01 43 80 40 66 - contact@spa.asso.fr</li></ul>

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A lire dans PréVoir n°170

Le Pré Saint-Gervais

En ville avec les animaux

Alors que le guide de l’animal en ville paraît dans les prochains jours, petit tour d’horizon des actions municipales en direction de ces êtres non humains qui partagent notre quotidien.

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