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<div class="medium-insert-images medium-insert-images-left"><figure contenteditable="false" data-media-type="image" data-media-id="95904" draggable="false" class="">
    <img src="https://medias.publidata.io/production/images/images/000/095/904/original/charlinesimon.jpg?1731492193" alt="" draggable="false" class="">
</figure></div><p class="">Coaching de run, bike ou fitness, encadrement d’événement sportif, publicité ou logo sur sa tenue de compétition, visibilité dans sa communication sur les réseaux sociaux… Charline Simon déborde d’idées de contreparties pour qui sponsorisera son rêve. <i>« J’ai actuellement deux partenaires pour le matériel : Ciklet, le magasin de vélos reconditionnés, et Spring Art, qui fournit ma combinaison. Mais j’ai encore besoin d’argent pour le reste. Moi toute seule avec mon salaire de prof d’EPS, ça devient compliqué. »</i> En effet, entre le coût du dossard, l’avion et les frais sur place, sa participation commence à chiffrer. Qualifiée le 29 juin dernier, elle n’a pas trouvé de logement dans ses moyens. <i>« Je vais dormir en caravane, dans un camping. »</i> Pas l’idéal avant une rencontre pareille, mais rien ne semble émailler sa joie. Qui aurait dit, il y a deux ans, qu’elle participerait aux championnats du monde d’Ironman à l’autre bout du monde ? </p><h3>Du triathlon par hasard </h3><p class="">Ça a commencé par une boutade. Sportive et passionnée de course à pied, Charline se lasse de l’athlétisme. Une amie la met au défi de participer à un triathlon avec elle, discipline dans laquelle les participant·e·s enchainent entre la natation, le vélo et la course à pied. <i>« Si tu arrives dans les 10 premières places, tu t’inscris en club, m’a-t-elle dit. »</i> Charline arrive 7e : <i>« je me suis éclatée, surtout dans les transitions entre les sports. C’est fun, de changer de discipline, on ne s’ennuie jamais. J’ai tout de suite accroché. »</i> Quelques mois plus tard, en 2019, la sportive est inscrite à l’EPPG triathlon et obtient rapidement des résultats. En 2022, elle se challenge et s’inscrit à l’Ironman 70.3 de la Rochelle, qui correspond à la moitié d’un Ironman classique : 1,9 kilomètre de natation, 90 kilomètres de vélo et de 21,1 kilomètres de course à pied. Mais la triathlète doit repousser d’un an sa participation en découvrant sa grossesse, puis d’une deuxième année pour laisser le temps à son corps de se remettre du post-partum. <i>« Devoir attendre deux ans m’a donné envie de tenter directement la qualification pour les championnats du monde. Et ça a marché. Du premier coup. »</i> Désormais maman d’une petite de moins de deux ans, Charline s’astreint à une discipline de fer. <i>« Quand je dois m’entrainer, j’y vais, qu’il pleuve ou qu’il vente, parce que je sais qu’après, je devrais être présente pour elle. C’est exigeant mais j’y ai trouvé mon équilibre. »</i> Sans compter que la jeune femme est également membre de Sine Qua Non. L’association promeut le sport pour booster l’empowerment des femmes et mobilise contre les violences sexistes et sexuelles. Elle organise notamment des sessions de running pour prendre possession de l’espace public et revendiquer le droit des femmes à pratiquer un sport où, quand, et dans la tenue qu’elles veulent. Également enseignante dans un collège en réseau d’éducation prioritaire + en Seine-Saint-Denis, Charline y a monté une section sportive athlétisme. Sportive exigeante, bénévole engagée, professeure investie, Charline ne compte pas ses heures pour promouvoir le sport. Et si vous l’aidiez à ne pas avoir besoin de compter ses sous, pour représenter le Pré Saint-Gervais dans une compétition prestigieuse, à l’autre bout de la Terre ?</p>

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Le Pré Saint-Gervais

L’EPPG aux championnats du Monde d’Ironman 70.3

Le 14 décembre prochain, la licenciée de l’EPPG triathlon Charline Simon prendra le départ de l’Half Ironman en Nouvelle-Zélande. Elle cherche activement des sponsors pour l’aider à financer son périple.

L’EPPG aux championnats du Monde d’Ironman 70.3

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