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<p class="">La pandémie l’a bien démontré : loin d’être une activité « non essentielle », l’art est indispensable à l’être humain et à son épanouissement. Très rapidement, l’Organisation mondiale de la santé a même affirmé que les arts seraient un outil de premier ordre pour aider à la reconstruction de notre santé mentale après la crise, alors que la fermeture des lieux de culture s’éternisait. Au Pré Saint-Gervais, pendant les longs mois de semi-confinement, la Ville est sortie des sentiers battus pour permettre à l’art de s’exprimer. Les fourgonnettes des espaces verts se sont transformées en Benne à Zic, pour apporter des mini concerts en bas des immeubles, des bâches ont été distribuées aux habitant·e·s pour peindre, dessiner et écrire avant une grande exposition en plein air dans toute la ville, des spectacles ont été organisés dans les friches. Trois ans plus tard, les Gervaisien·ne·s réagissent aux événements festifs organisés sur le territoire avec la même soif de liberté, de rencontres et de découvertes, notamment aux premiers rayons du soleil. Et ça tombe bien, cette fin de saison culturelle s’annonce fort prometteuse ! <br></p><h3 class="is-active">Apprendre l'art<br></h3><p class="">L’éducation artistique et culturelle aide à la démocratisation culturelle et à l’égalité des chances. Aussi, la Ville met en place divers dispositifs, adaptés à chaque âge. Elle propose notamment des parcours d’éducation artistique et culturelle construits avec des artistes et les enseignant·e·s des écoles sur le temps scolaire. Ces parcours, en partenariat avec le Département, reposent sur trois objectifs : la rencontre avec des œuvres, des artistes, des lieux ; la pratique, individuelle comme collective ; l’acquisition de connaissances permettant de s’approprier un lexique spécifique et de développer l’esprit critique. Chaque année, les enfants découvrent ainsi des pratiques aussi variées que la photographie, le dessin, la céramique, la musique ou le cinéma. Elles·ils peuvent s’essayer à la fabrication de marionnettes comme à la confection d’un livre et sont amené·e·s à visiter des lieux de culture, des ateliers d’artistes, des expositions ou à visionner des films. Le parcours d’éducation artistique et culturelle accompli par chaque élève se construit tout au long de sa scolarité. Hors temps scolaire, des ateliers d’expressions artistiques sont également proposés aux enfants et adultes toutes l’année : arts plastiques enfants, dessin enfants et adolescent·e·s, BD et manga enfants et adolescent·e·s, dessin-peinture adultes, céramique adultes, anglais… Pendant une semaine ponctuée de trois temps de présentations les 2, 9 et 10 juin, ExPRÉssion mettra en lumière ces travaux réalisés par les classes d’élémentaire et par les élèves des ateliers municipaux (voir rubrique Culture, page 20 de ce numéro). Et peut-être y découvrirez- vous les premiers travaux de futur·e·s artistes professionnel·le·s ? <br></p><h3 class="is-active">Vivre l'art<br></h3><p class="">La Seine-Saint-Denis, et en particulier le « croissant fertile » que peut représenter les villes d’Est Ensemble, est un véritable terreau artistique. Nombre d’artistes gervaisien·ne·s adhèrent à l’association Ateliers Est, qui rassemble artistes et collectifs de l’est parisien. Dans notre petite ville où tout se parcourt à pied, l’association organise depuis douze ans des portes ouvertes des ateliers, mais prend également d’assaut les rues, les jardins et les espaces de partage culturel. Les interventions dans l’espace public, poétiques et audacieuses, permettent de tisser des liens forts et durables avec les habitant·e·s et le public. Les 17 et 18 juin, programme à la main, suivez les traces de pas au blanc de Meudon qui décorent le bitume pour découvrir le travail des artistes et artisan·e·s d’art dans des lieux atypiques et plein de charme. Le thème de cette édition, le geste de l’artiste, mettra en lumière l’importance du savoir-faire artistique et la discussion qui s’opère avec la matière, que ce soit la peinture, l’argile ou la lumière. À la P’tite Criée, des installations, performances et ateliers auront lieux tout le weekend, comme celui d’Alain Genest, photographe, qui se propose d’immortaliser un geste, une posture qui vous est propre. Bayaluce fera des démonstrations de techniques de gravure quand Diana Kraay proposera des mini-ateliers de peinture. En se dirigeant vers les Briques Rouges, arrêtez-vous au jardin du Pouce Vert, entre la rue Danton et la rue Brossolette. Pierre-Yves Lochet y organisera des ateliers de céramiques d’art pour enfants jusqu’à 12 ans et Romain Taszec, des ateliers d’illustrations pour les 7/12 ans, alors que Carine Perreur fera de la gravure sur Tetra Pak. La salle Jacques-Prévert abritera une exposition qui dérange nos perceptions, entre pénombre et oeuvres lumineuses, et Lola Alzieu vous proposera de participer à ses Portraits Lumineux. Jardin des sentes, assistez à des performances de danse et de poésie, par Alexandra Candan et Nathalie Picard. Après un tour au marché des créateurs rue Stalingrad, foncez à l’atelier l’Engoulevant pour rencontrer la céramiste d’art Judith Commeau, ou flânez au jardin des méditations pour un voyage méditatif et artistique guidé par Grenade. Dans la Villa, vous croiserez peutêtre Maryline Verron, graphiste de son état, en vous rendant à l’un des concerts organisés ou directement chez les artistes participant·e·s, qui ouvriront grandes les portes de leur espace de création. En souvenir de cette journée, vous pourrez également acquérir l’une des œuvres petit format, à prix unique lors de ces deux jours. Parce qu’après tout, c’est le geste qui compte. <br></p><h3 class="is-active">Écouter l'art<br></h3><p class="">La Ville a également pensé à celles et ceux qui préfèrent l’expression vocale aux arts visuels. Le 21 juin, dès 16 h, la scène montée pour la fête de la musique square Edmond-Pépin accueillera une programmation éclectique. Les formations jazz rock du conservatoire mais aussi des solistes, un groupe gervaisien à l’inspiration essentiellement Afrobeat, un autre décidé à nous faire découvrir son répertoire « bedroom pop » et deux chorales sont déjà annoncé·e·s. Une palette assez large pour plaire à tout le monde. La scène est ouverte à tout·e·s. Si vous voulez profiter de cette soirée de fête pour chanter ou jouer d’un instrument, inscrivez-vous auprès du service culturel, tout·e amateur·trice est la·le bienvenu·e ! La fin d’année est également l’occasion pour le Conservatoire de Musique et de Danse d’Est Ensemble de montrer tout le chemin parcouru par ses élèves depuis le mois de septembre. La chorale enfants, les classes d’orchestre, les ateliers de musiques actuelles et jazz vous invitent à leur concert d’été le 7 juin et le 28 juin pour l’orchestre cycle 2. Le 17 juin, les rencontres Chorales de Seine-Saint-Denis rendent hommage à la culture arménienne, dont la musique polyphonique continue de résonner dans les nombreux monastères qui émaillent les paysages des confins de l’Europe et de l’Asie Mineure. Le Choeur Khazer de Gyumri en Arménie se produira pour l’occasion à la P’tite Criée. Le 29, les ateliers de musiques actuelles auront carte blanche pour finir l’année en beauté ! Plutôt branché·e danse ? Le 24, les élèves de Marianne Rachmuhl se mettront en scène dans des chorégraphies originales et multigénérationnelles de danse contemporaine, alors que les classes de Hip Hop interpréteront dans la foulée les chorégraphies signée Thierry Anoman. Et si, malgré la diversité des options qui s’offrent à vous sur le territoire gervaisien votre soif d’art et de culture n’était pas satisfaite, les villes aux alentours profitent tout autant du retour du soleil. Par exemple, du 1er au 4 juin, Pantin vous propose sa biennale Émergence, consacrée depuis 10 ans à l’artisanat d’art et au design au Centre national de la Danse sur les berges du canal de l’Ourcq : ébénisterie, céramique, bijouterie, création textile, gravure/imprimerie d’art, design d’objet ou de textile… Du 2 juin au 27 juin, Saint-Denis vous invite à son rendez-vous incontournable de la musique classique et ouvre des lieux d’exception comme la Basilique ou la maison de la Légion d’honneur pour faire résonner les plus belles œuvres de Beethoven, Bach ou encore Haendel. Le département de la Seine- Saint-Denis raconte fièrement son identité cosmopolite et urbaine à travers sa première biennale Multitude, installées dans plusieurs villes du 30 juin au 2 juillet, avec des défilés chorégraphiés, des projections rencontres, des concerts, des parades, des défis sportifs, des installations et le record de convivialité avec la plus grande table nappée du monde de plus de 2,5 km !</p>

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A lire dans PréVoir n°163

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