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<p>Le réseau de géothermie, en cours de déploiement sur 30 kilomètres, alimentera à terme l’équivalent de 21 000 logements ainsi que des bâtiments publics situés au Pré Saint-Gervais, aux Lilas, à Pantin et à Romainville, pour éviter l’émission de 28 000 tonnes de CO2 par an. C’est une énergie propre, 100 % locale et performante. Elle consiste à produire de la chaleur à partir de l’eau chaude du Dogger, un aquifère (nappe d'eau souterraine) situé entre 1 500 et 2 000 mètres de profondeur et dont la température oscille entre 60 et 80°C. Cette ressource fiable et disponible 24h/24, fait appel à des techniques parfaitement maitrisées. </p><h3>Comment ça marche ?</h3><p class=""> Aux Lilas, l’eau géothermale est pompée à environ 1 800 mètres de profondeur dans l'aquifère du Dogger et remontée à la surface grâce à des pompes. Elle arrive à la centrale, où elle circule dans un échangeur thermique géothermal. C’est celui-ci qui récupère la chaleur de l’eau pour la transférer dans celle du réseau de chauffage urbain. Il n’y a pas de mélange entre les deux liquides, l’eau issue des profondeurs n’est pas distribuée dans nos réseaux ! Une fois l’eau géothermale refroidie, elle est réintroduite dans le Dogger grâce aux puits de réinjection. Elle s’y réchauffera naturellement avant d’y être repuisée, dans un circuit fermé. En cas de pics de froid, des moyens de production d’appoint prennent le relais. Le mix énergétique du réseau de chaleur sera composé à plus de 60 % d’énergies renouvelables et d’un appoint par le gaz. Le réseau actuellement mis en place sur la ville permet de relier les bâtiments publics (Hôtel de Ville, Maison des associations gervaisiennes, future Maison de l’Enfance) ou résidentiels (résidence autonomie du Clos Lamotte ou immeubles des bailleurs sociaux, comme la cité-jardins ou la résidence Jaurès), qui doivent être équipés de sous-stations avec échangeur thermique. Au sein des bâtiments abonnés, chaque sous-station est dotée d’un échangeur thermique qui transmet la chaleur aux circuits de chauffage et d’eau chaude sanitaire des bâtiments. Là encore, il n’y a pas de mélange entre les deux réseaux d’eaux.</p><div class="medium-insert-images"><figure contenteditable="false" data-media-type="image" data-media-id="87532">
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Le Pré Saint-Gervais

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