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L’agent-e territorial-e spécialisé-e des écoles maternelles est la personne qui assiste l’enseignant-e au quotidien, tout en aidant les enfants à se sentir en sécurité affective, à gagner en autonomie et en les l’accompagnant dans les gestes d’hygiène. Son rôle est de délester la-le professeur-e des tâches qui perturbent son enseignement (amener un-e enfant aux toilettes, ranger la classe, aider les petit-e-s à mettre leurs manteaux, etc.). Elle-il participe également à l’enseignement en prenant part à des ateliers ou en aidant les enfants. Enfin, cette personne est également chargée de l’entretien des classes et du matériel pédagogique et encadre les enfants sur le temps de pause méridienne. Son importance n’est donc plus à démontrer au sein de l’équipe pédagogique et c’est la raison pour laquelle la Municipalité a souhaité leur consacrer une journée entière. <h3 class="is-active">Une journée dédiée </h3>Dans une salle du Conseil Municipal décorée d’une centaine de dessins d’enfants, les Atsem gervaisiennes, vêtues d’un t-shirt créé pour l’occasion sont accueillies par la Municipalité et les agent-e-s du Pôle Éducation. C’est la continuité d’une journée festive : durant le petit déjeuner et le déjeuner, les élu-e-s leur avaient rendu visite sur site et la pause méridienne avait permis aux enfants et aux personnels des écoles de montrer toute leur reconnaissance. « Être Atsem, pour les enfants, c’est avoir des superpouvoirs, glisse Hawa Koné, première adjointe en charge des Politiques éducatives. Ces personnes savent tout faire : soutenir les enseignant- e-s comme les animateurs-rices tout en étant attentives à l’hygiène, au confort et à la sécurité de nos enfants. » Pour Laurent Baron, ces agentes dynamiques méritent d’être reconnues à leur juste valeur : chacune des 15 Atsem gervaisiennes sont donc applaudies à tour de rôle. Sophie Metzner, directrice de l’école Nelson-Mandela, prend la parole pour remercier « ces partenaires pédagogiques indispensables, dont les compétences sont indéniablement reconnues par les enfants ». Enfin, Carole Lefèvre, qui exerce au Pré depuis plus de trente ans, soulignera que « le bonheur ressenti dans le métier efface la fatigue ». Mais l’émotion la plus palpable a été ressentie au moment de la remise des cadeaux fabriqués par les enfants durant les accueils de loisirs, véritables preuves d’amour face à leur dévouement quotidien, de la minute à laquelle elles arrivent dans l’école à celle où elles partent.<h3 class="is-active">Témoignages</h3>Karima Napierala (Nelson-Mandela) Je suis Atsem depuis février, c’est tout nouveau pour moi, mais je sais que j’ai trouvé ma voie. J’adore apporter mon attention aux petit-e-s, en prendre soin, les voir grandir. Je me sens très soutenue, aussi bien par l’équipe enseignante que par le Pôle Éducation, qui m’a permis de faire une semaine de stage dans toutes les écoles pour rencontrer les autres Atsem et leur demander des outils pour exercer au mieux mon métier. J’avais des craintes, mais j’ai été accompagnée et j’en suis très reconnaissante. Aujourd’hui encore, la Ville me contacte régulièrement pour vérifier que je ne rencontre pas de difficultés. Pour une novice comme moi, c’est très confortable.Carole Lefèvre (Suzanne-Lacore) Il faut aimer les enfants et être entouré-e d’une bonne équipe pédagogique pour rester bienveillant-e toute une carrière. Je prends soin des petit-e-s comme j’aimerais qu’on s’occupe de mes enfants, et désormais, petits enfants. De bébés elles-ils deviennent grand -e-s grâce à nous, et c’est toujours aussi magique. Mon métier a évolué, en 32 ans. Désormais, on complète le rôle de la maîtresse ou du maître, c’est plus valorisant et ça aide à tenir les journées de 7h15 à 16h30. Ce qui est formidable dans le fait d’avoir fait toute sa carrière au Pré, c’est que j’ai désormais d’ancien-ne-s élèves qui viennent me confier leur enfant, et qui se souviennent de moi !Patricia Douay (directrice d’Alphonse-Baudin) Du matin au soir, elles sont les référentes de la journée de l’enfant. Elles ont un rôle fondamental : si l’enfant se sent bien, elle-il apprend mieux. Nous profitons de la sieste des petites sections pour les faire tourner dans les classes des moyennes et des grandes. C’est une excellente idée de les valoriser ainsi : elles n’ont pas un métier facile, entre les enfants, le ménage, la journée continue avec la cantine… il faut montrer qu’elles ont une réelle responsabilité dans l’épanouissement des enfants. Quand elles sont absentes, ça tourne, parce qu’il le faut bien, mais ça tourne bancal.

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PréVoir n°150

Le Pré Saint-Gervais

Un rouage indispensable

Le vendredi 25 mars, la Ville célébrait la Journée des Atsem : l’occasion de valoriser cette profession méconnue.

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